FC Barcelone-Inter Milan : Alessandro Bastoni consacre Lamine Yamal comme « le meilleur joueur du monde »

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Le choc tant attendu entre le FC Barcelone et l’Inter Milan en demi-finale aller de la Ligue des champions, disputé le 30 avril 2025, a tenu toutes ses promesses. Au terme d’un match spectaculaire conclu sur un score de parité (3-3) au stade olympique de Montjuïc, un nom a dominé les débats : Lamine Yamal. Le jeune ailier barcelonais de 17 ans a livré une prestation étourdissante, attirant les éloges unanimes, notamment ceux du défenseur intériste Alessandro Bastoni, qui n’a pas hésité à le qualifier de « meilleur joueur du monde ».

Un match d’anthologie marqué par Yamal

Mené 2-0 après seulement 21 minutes par des buts de Marcus Thuram et Denzel Dumfries, le FC Barcelone a semblé au bord du gouffre. C’est alors que Lamine Yamal, dans un élan de génie, a pris les choses en main. À la 24e minute, il a signé un but somptueux : une percée solitaire, ponctuée d’un crochet dévastateur sur Henrikh Mkhitaryan, un duel remporté face à Bastoni, et une frappe enroulée du gauche qui a heurté le poteau avant de franchir la ligne. Ce but, son cinquième en Ligue des champions cette saison, a non seulement relancé le Barça, mais aussi marqué l’histoire : Yamal est devenu le plus jeune buteur en demi-finale de la compétition, surpassant même Kylian Mbappé.

Tout au long de la rencontre, Yamal a été une menace constante pour la défense milanaise. Ses dribbles incisifs, ses accélérations fulgurantes et sa capacité à créer le danger ont mis au supplice Federico Dimarco, qui a vécu un calvaire face au prodige catalan. Une action à la 26e minute, où Yamal a effacé Dimarco d’une feinte avant de frapper la barre, a résumé son insolente domination.

Bastoni : « C’est le meilleur joueur du monde »

Interrogé au micro de Canal+ après le match, Alessandro Bastoni, défenseur central de l’Inter et l’un des meilleurs à son poste en Europe, n’a pas mâché ses mots : « Pourquoi c’est aussi dur de défendre sur Lamine Yamal ? Parce que c’est le meilleur joueur du monde. Tout simplement. Quand un joueur est fort, il faut l’admettre, on ne peut que lui faire des compliments. » Cette déclaration, relayée massivement sur X, témoigne de l’impact de Yamal, qui a ébloui jusqu’à ses adversaires.

Bastoni, qui avait déjà exprimé son appréhension avant la rencontre en avouant ne pas savoir comment arrêter Yamal après une confrontation difficile à l’Euro 2024, a vu ses craintes se confirmer. Malgré un marquage resserré, parfois à trois joueurs, l’Inter n’a jamais réussi à neutraliser complètement le jeune Espagnol, qui a continué de créer des brèches.

Inzaghi et les autres : un concert de louanges

Simone Inzaghi, l’entraîneur de l’Inter, a lui aussi été dithyrambique : « Yamal est clairement un phénomène comme il en naît peut-être tous les 50 ans. Je n’avais jamais vu un tel talent auparavant. Il nous a posé des gros problèmes, nous l’avons doublé au marquage… et nous avons ensuite manqué de joueurs ailleurs sur le terrain. » Ces mots, prononcés en conférence de presse, soulignent la difficulté tactique qu’a représentée Yamal pour les Nerazzurri.

D’autres voix se sont jointes à ce concert d’éloges. Marcus Thuram, buteur pour l’Inter, a plaisanté en disant qu’il fallait « une prise à 11 » pour arrêter Yamal, tout en plaçant ses compatriotes Ousmane Dembélé et Kylian Mbappé devant lui dans la hiérarchie mondiale. Henrikh Mkhitaryan a reconnu la difficulté de contrer un joueur doté d’un « grand talent ». Hors du camp intériste, des figures comme Thierry Henry (« Ce qu’il fait à son âge, ce n’est pas normal ») et Rio Ferdinand (« En termes de talent pur, il est sur une autre planète ») ont également salué la performance historique de Yamal.

Un génie précoce au rendez-vous des grands soirs

Ce match face à l’Inter marquait la 100e apparition de Lamine Yamal sous le maillot du FC Barcelone, un cap atteint à seulement 17 ans et 9 mois. Avec 22 buts et 33 passes décisives en carrière, le champion d’Europe 2024 avec l’Espagne affiche des statistiques impressionnantes, comparables à celles de Lionel Messi à ses débuts, bien que Yamal ait éclipsé l’Argentin en termes de précocité.

Hansi Flick, l’entraîneur barcelonais, a qualifié son joueur de « génie », tout en rejetant les comparaisons directes avec Messi : « Lamine a sa propre personnalité, ses propres qualités. Il l’a montré ce soir. » Yamal lui-même, fidèle à son humilité, a balayé les éloges : « Je fais seulement mon travail. J’adore jouer au football et j’en profite. »

Un défi de taille pour le match retour

Le match nul (3-3) laisse la qualification ouverte pour le retour à San Siro, le 6 mai 2025. Si le FC Barcelone a dominé offensivement, porté par Yamal, Raphinha et Pedri, l’Inter a montré une efficacité redoutable, avec des buts de Thuram, Dumfries (doublé) et un contre-son-camp provoqué par Yann Sommer. Cependant, le Barça devra composer sans Jules Koundé, blessé aux ischio-jambiers et forfait pour le match retour, ainsi que pour le Clásico du 11 mai, ce qui pourrait fragiliser sa défense.

Pour l’Inter, le défi sera de trouver une solution pour contenir Yamal, qui a déjà prouvé qu’il pouvait faire basculer un match à lui seul. Bastoni et ses coéquipiers savent qu’ils devront redoubler d’efforts pour empêcher le « meilleur joueur du monde » de briller à nouveau.

L’héritier d’une lignée de génies

À 17 ans, Lamine Yamal ne cesse de repousser les limites de la précocité. Meilleur dribbleur de Liga (4,4 dribbles par match, 55 % de réussite) et parmi les meilleurs en Ligue des champions, il excelle également dans les passes progressives et les transmissions vers la surface adverse. Ses performances rappellent celles des plus grands, et les comparaisons avec Messi, Neymar ou Ronaldinho fusent, bien qu’il insiste sur son désir de tracer sa propre voie.

La demi-finale aller face à l’Inter Milan a non seulement confirmé son statut de phénomène, mais aussi renforcé l’idée qu’il est déjà l’un des meilleurs joueurs du monde. Comme l’a résumé Bastoni, face à un talent aussi « indécent », il ne reste qu’à applaudir. Le monde du football attend avec impatience la suite du récital de Yamal à San Siro.